vendredi 31 octobre 2014

Le soir des bonbons... ou pas

Ce soir, c'est Halloween.

La Tornade est encore trop petit pour se déguiser et aller sonner aux portes, on fera ça l'an prochain... ou celui d'après. Mais j'avais tout de même acheté, au cas où, quelques bonbons pour les enfants du quartiers.

C'était sans compter que je vis dans un quartier de vieux.

Du coup, nous voici avec un paquet de michoko et deux paquets de chocobon même pas entamés...
On pourrait penser que c'est une bonne nouvelle, ça en fait plus pour L'Homme et moi.

Mais c'est sans compter sur cette super réjouissance de grossesse qu'on appelle le diabète gestationnel !

J'avais réussi à passer entre les gouttes pour ma première grossesse (de justesse, je dois l'avouer) mais La Tornade est né à 4,020kg (plus de 4kg, mon dieu, tellement plus !) et j'ai eu une glycémie à jeun juste inexplicablement haute (1,08 ! où là là !) pendant le mois où je vomissais trois fois par jour.

Du coup, le corps médical s'est affolé. J'ai eu droit au super test de la glycémie provoquée avec deux semaines d'avance (sucre liquide écœurant et 3 piqûres dans la matinée, le bonheur). C'était négatif mais... "c'était en avance, donc ça veut rien dire, il faudra le refaire". Tu te fous de ma gueule ? C'était juste de la torture gratuite, quoi. Scrogneugneu. J'en ai été énervée pendant bien deux semaines, de cette incompétente. Du coup, la date "normale" pour faire le dit test tombait pendant mes vacances d'été alors je ne l'ai pas fait. Sauf que voilà, le corps médical (d'autres personnes parce que je voulais plus voir l'autre sadique) n'a pas démordu. Et j'ai eu à prendre ma glycémie moi même. Vous savez, ce truc où on se plante une aiguille dans le doigt pour prélever une goutte de sang qu'on pose sur une bandelette. Le truc où au début il faut plusieurs essais pour y arriver.

Je devais le faire SIX FOIS PAR JOUR !!!

C'est quand j'ai fait sortir du sang par un autre endroit que la piqûre que je venais de faire que je me suis dit qu'il fallait que j'attribue à chacun de mes doigts un moment de la journée. J'évitais les pouces, ça donnait pas assez (ou il fallait plus de force donc plus de douleur, non merci) et les petits doigts (trop sensibles). Il me restait donc, les deux mains réunies, exactement six doigts à sacrifier. Parfait. Les index devaient impérativement être faits en début et fin de journée, ça fait trop mal, après, pour taper sur le clavier. Donc j'avais pris mon habitude : main gauche d'abord, index, majeur, annulaire, puis main droite, dans l'autre sens.

Et bien sûr, en plus de la torture hexa-quotidienne, je devais faire attention à mon alimentation. Bon, du coup, je suivais le régime imposé (surtout au début) et j'ai vu que ça marchait... Sauf que je ne sais pas suivre un régime donc j'ai vu aussi quels écarts passaient et lesquels passaient pas. Du coup, maintenant que je n'ai plus à me torturer, je sais quelle quantité de chocolat je peux me permettre au goûter et combien de fruits en plus je peux prendre.

Mais de là à descendre un paquet de chokobon... On va les garder pour la maternité, je pense...

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