lundi 15 décembre 2014

MumAround, les mamans se rencontrent

Il y a quelques temps, sur les conseils de ma meilleure n'amie, je me suis inscrite sur MumAround.

Qu'est-ce que c'est que ce truc ?

Mum Around est une communauté de mamans organisée par villes (ou arrondissements, pour Paris). On arrive sur le site, on trouve sa ville et on s'inscrit à la communauté. Et là, on peut discuter (par forum) avec des mamans qui habitent au même endroit que nous et se conseiller des médecins ou des baby-sitter, par exemple. C'est très sympa pour les mamans en congé parental, par exemple, parce que ça permet de garder des contacts avec des adultes et d'échanger sur les difficultés du quotidien pour avoir des conseils.

Comme j'habite au milieu de nul part (même si c'est en région parisienne...), je me suis inscrite sur les 4 communautés les plus proches de chez moi. La plus active étant, pour l'instant, celle de St Germain en Laye.

Ce matin, c'était "Mum Around Coffee" à St Germain.
Un beau va et vient de mamans avec bébés a eu lieu dans un café de la place du marché de la ville entre 9h et 12h. Pour ma part, je suis arrivée à 9h30 avec Cosette et je suis restée jusqu'au départ de tout le monde.

J'ai discuté avec :
- Une jeune femme enceinte de son premier bébé qui s’interrogeait sur l'après bébé et le moyen de conserver une vie sociale.
- Une jeune maman Finlandaise tout juste arrivée dans le coin qui cherchait des activités à faire avec son petit bout d'un mois.
- Une consultante en lactation.
- Deux mamans entrepreneurs dans le domaine de la petite enfants.
- Une maman enceinte de son deuxième qui cherchait une sage-femme pour accoucher chez elle (c'est une amie de la marraine de La Tornade, le monde est petit).
- Une maman qui, comme moi, allaitait au milieu du café.
- Une maman qui était obligée de tirer son lait pour nourrir sa petiote parce que ça ne se passait pas génial...
- Une maman qui, comme moi, venait d'accoucher.
Et d'autres encore... et je n'ai pas pu parler avec tout le monde...

C'était vraiment très sympa et je suis pressée que la prochaine date (en janvier) soit fixée pour la bloquer dans mon agenda.
Merci Eloïse pour cette super matinée.

jeudi 4 décembre 2014

Vous avez dit "rythme" ?

Cosette a une semaine et ça fait 5 jours qu'elle est à la maison. Et on nous demande presque tous les jours si nous avons trouvé notre rythme... Bien sûr, La Tornade a son rythme, L'Homme a son rythme, Cosette a plus ou moins un rythme (et encore) et moi aussi... Mais ils ne sont pas compatibles. Ca ne se fait pas de manière magique de trouver un rythme de vie dans une maison, surtout qu'avec des tous petits, ça change tout le temps.
Alors, bien sûr que non, nous n'avons pas trouvé notre rythme !

Déjà, Cosette a tendance à se réveiller à l'heure où son frère s'endort et à s'endormir à l'heure où notre réveil sonne. Ca n'aide pas.
Ensuite, je fais des migraines faramineuses (je croyais que la vengeance des migraines c'était que quand on n'en avait pas eu pendant la grossesse... et bah non, j'ai droit au combo, moi : pendant ET après la grossesse. Youpi).

Et puis, parlons un peu des nuits...
Il y a deux nuits, Cosette s'est réveillée toute les trois heures pour boire. Plutôt normal, assez logique, j'ai dormi 6h en deux fois, c'est pas mal.
Il y a une nuit, j'ai eu l'impression de regarder l'heure toutes les heures... Soucis de transit pour la petite, pas mal de cris, pas mal de promenade dans la chambre, pas mal de tétées... J'étais KO au réveil.
Cette nuit... Elle a dormi 5 heures puis 4h d'affilé. Le luxe ! J'ai même pu m'offrir une grasse matinée.
Allez comprendre...

Le soucis, c'est que si je me cale sur le rythme de Cosette, je ne vois plus trop La Tornade. Et si je me cale sur le rythme de La Tornade, je dors plus...
Heureusement que L'Homme se lève aussi la nuit pour bercer la petite et lui changer les fesses, ça me permet de me reposer un peu. Et puis, il doit être 1000 fois plus zen que moi parce qu'avec lui, elle se calme super bien et dort.
Merci mon Homme.


***

Petit Bonus, l'autre jour à table :

L'Homme (à La Tornade) : C'est qui la petite ?
La Tornade : Soeur.
L'Homme : C'est qui le grand ?
La Tornade : Méchant Loup.

mardi 2 décembre 2014

Accouchement sans péridurale, du mythe à la réalité

"Alors, avec ou sans péri ?"

Cette question, on me l'a posée de nombreuses fois. Et j'ai aussi entendu souvent des remarques du genre "elle a accouché sans péri, quel courage !" ou "elle a eu un super accouchement, elle l'a fait sans péri"...
Et j'avais envie de réponse "Et alors ?"

Faut-il avoir honte de demander la péridurale ? C'est parfois vraiment l'impression que ça donne.

Pour La Tornade, j'ai demandé un péridurale et je l'ai assumé.
Quoi que...
Je précisais qu'il était appuyé sur mon dos donc que les contractions étaient difficiles à gérer... Je me justifiais un peu, quoi.
Et puis, après coup, pour moi même, je savais que j'avais eu une péri trop dosée donc que ça n'avait pas été génial. D'ailleurs, j'avais pas super bien vécu cet accouchement, j'avais eu des suites de couches assez dures (grosse épisio, dépression assez forte) qui ont influé sur ma relation à La Tornade.
Mais j'assumais d'avoir demandé la péri et je pense que je le referais pour ce premier enfant.

Du coup, je défendais qu'il n'y avait aucun mal à demander la péridurale et je ne saisissais pas la fierté de celles qui faisait sans.
Mais voilà, pour Cosette, j'ai accouché sans péri et, inconsciemment, je le dis, comme si je me vantais.

Soyons honnête, j'ai demandé la péri, c'est juste que ça allait trop vite et que ce n'était donc pas possible, il n'y avait pas le temps.
Soyons honnête, j'ai bien douillé pour mettre cette petite au monde et j'ai hurlé bien fort.
Soyons honnête, à un moment j'ai même crié "mais sortez la de là, merde !" et j'ai cru que j'allais pleurer.

Mais...
Soyons honnête,

Je n'ai qu'une petite déchirure et pas une grosse épisio
J'ai récupéré super vite et pu m'occuper de ma fille tout de suite
J'ai un besoin fusionnel d'elle que je n'avais pas pour son frère
J'ai vraiment l'impression d'avoir mis ma fille au monde, d'avoir été écoutée et respectée
Je me sens femme et mère à la fois

Aujourd'hui, je pense qu'accoucher sans péridurale, c'est mieux. Mais pas par rapport à cette notion de douleur. Demander la péridurale, ce n'est pas être douillette ! Accoucher, ça fait mal et c'est normal de vouloir soulager cette douleur. Les femmes n'ont pas à être masochistes, merde !
Non, je pense que c'est bien pour son image de soi, on sait ce qu'il se passe, on est d'avantage écoutée (l'équipe n'a pas le choix, de toutes façons :P), on récupère mieux.
Je pense aussi que c'est bien pour la relation à l'enfant. Du moins, pour moi, c'était flagrant. Si j'ai du construire mon amour pour La Tornade, pour Cosette, c'est inné.

Mais,
Bien que je sache tout ça, ça ne veut pas dire que, si j'ai un troisième enfant, je ne demanderai pas la péridurale la prochaine fois.
Un accouchement sans péri, ça se prépare. Il faut savoir qu'il y a des moments où notre cerveau nous dit "j'en peux plus, je ne vais pas y arriver, c'est trop dur". Ce sont des passages pendant le travail. Si on le sait, on les passe plus facilement (enfin, c'est relatif, hein...).
Il faut aussi trouver une équipe qui soit à l'écoute et qui soit prête à gérer un accouchement sans péridurale c'est à dire une femme qui n’obéit pas et qui hurle. Une équipe qui aide la femme en train d'accoucher et lui donne des conseils avec patience et pas une équipe qui veut formater tous les accouchements sur le même moule par commodité.

Et puis, Cosette est arrivée super vite. Le moment vraiment difficile a duré une heure à tout casser.
Alors l'accouchement sans péridurale si ça dure une heure, oui, je pourrais presque dire "pas de soucis". Mais si ça en dure 12, c'est une autre histoire.

lundi 1 décembre 2014

Elle est arrivée !

Petit mot pour vous dire que je pense toujours à ce blog et que je ne le délaisse pas.

Cosette est née mercredi dernier.

La fin de la grossesse a été difficile, la fatigue, l'encombrement physique, une grosse baisse de moral... Je n'arrivais plus à trouver temps et motivation pour écrire. Quand j'avais le temps, je voulais dormir et quand j'avais envie je faisais d'autres choses.
Je me suis mise à jouer à des jeux débiles sur ordi ou tablette et à lire des mangas (même mon roman en cours m'a désintéressé...).

Puis j'ai du bosser encore un peu au salon Paris Manga. Je sais, théoriquement à 15 jours de l'accouchement on est en congé maternité mais je ne travaille plus vraiment vu que l'entreprise est censée être fermée... Donc c'est assez flou, le congé maternité (ne m'étant pas payée dernièrement, je n'ai pas d'indemnités par la sécu, en plus...)

Et enfin, la semaine dernière j'étais à la maternité, je vous raconterai tout ça mais en gros, ça donne : perte des eaux au milieu de la nuit, pas de contractions, attente, pas de contractions, déclenchement doux, travail ultra rapide, arrivée du bébé... pas le temps de se poser la question de la péri. Puis trois jours de repos avec Cosette en mode ultra fusionnel.

Et hier, retour à la maison.

Autant dire que j'ai plein de trucs à raconter.
Faut juste que j'arrive à caler ça entre deux tétées.