jeudi 17 décembre 2015

Les vacances... pour eux, par pour nous !

Cet article est initié par une question d'une amie.
Ce sont les vacances, la crèche de son ainé ferme et elle se retrouve seule chez elle avec ses deux enfants. Que faire de ses journées ?

Voici donc un petit inventaire (non exhaustif) des idées d'activités que j'ai pu proposer au Schtroumpf dernièrement et de celles que j'ai encore sous le coude...

- Sortir, courir ! Même s'il fait froid, l'enfant a besoin de se défouler et de respirer l'air frais. Une ballade en forêt, un tour au parc, des jeux dans le jardin.
Ou, summum du summum : la chasse aux trésors. Bien sûr, il faut choisir sa cache pour que ça soit pas en ville et qu'il y ait une balade pas loin, mais ça donne un but à l'enfant.
Sinon, bien sûr, il reste le parc indoor, vous savez ces énormes entrepôts avec des structures en mousse, des balles et des toboggans. En général, le tarif est moins cher pour les moins de 3 ans.

- Les tâches quotidiennes.
Je pense au linge en particulier. L'enfant aime faire avec son parent. En général, quand je lui demande s'il veut m'aider, il est partant. Il peut mettre le linge dans la machine, tourner et appuyer sur les boutons sous vos consignes, vider la machine, mettre ce qui va au sèche linge au sèche linge (chez nous, le sèche linge est au dessus de la machine, le Shtroumpf se perche sur mes genoux et met dedans tout ce que je lui donne du panier de linge mouillé qu'on vient de sortir, c'est un moment assez marrant). Pendre le linge est parfois un peu compliqué pour les plus jeunes mais ça dépend de la méthode. Moi, je pose mon linge sur les barres, il pend de chaque côté, il faut donc qu'il soit bien à plat et bien centré. Avec une pince à linge, c'est plus facile pour l'enfant (et c'est une activité Montessori de précision), il peut accrocher les chaussettes (mais il faut prévoir le stock de pinces à linge du coup). Toujours avec les chaussettes, quand elles sont sèche, il peut les mettre par paire.
Il y a aussi la cuisine. Ranger la cuisine (vider le lave vaisselle ou le lancer à tourner) fonctionne très bien. Mais faire la cuisine, ça c'est magique ! Nous, on est devenu adeptes des préparations toutes prêtes pour gâteau, le schtroumpf est un pro du fondant au chocolat Nestlé. Il a un couteau à deux mains (comme un hachoir mais avec une lame ondulée) pour couper le beurre, il verse le chocolat, il met au micro-onde, il mélange, il met la farine, il casse les oeufs (c'est moi qui les ouvre, par contre), il mélange encore (je l'aide) et on met ensemble dans le plat. Puis on lèche le plat. Moi les instruments, lui le récipient. Miam. En cuisine, il y a aussi les yaourts ou n'importe quoi d'autre : même mettre dans la casserole les légumes que j'ai coupé c'est génial pour lui : il cuisine avec moi, c'est ce qu'il veut.

- La peinture. Grand classique. C'est comme la pate à modelée, j'en veux pas chez moi, mais d'autres le font bien...
J'ai testé une fois la peinture à doigts. Il était en couche, avec un tablier, attaché dans sa chaise haute de l'époque. Il ne pouvait pas courir partout avec les doigts pleins de peinture. J'avais préparé une grande feuille sur la table de la cuisine. C'est bien de limiter les couleurs (deux ou trois, primaires de préférence, introduites en plusieurs fois, même) pour qu'il ne soit pas débordé et ne fasse pas que du marron... On peut aussi lui donner des outils (brosse à dent, fourchette en plastique, tampon pomme de terre...).
Il existe aussi de la peinture propre et j'ai même trouvé sur pinterest une peinture à base de gel douche pour peindre les bords de la baignoire et qui s'efface avec la douche...

- Nous avons fabriqué une boite aux lettres aussi. Un carton, du papier cadeau, une fente, une porte à l'arrière... Nous avons ensuite prévenu les grands parents, oncles et tantes, parrains, marraines pour qu'il reçoive du courrier... Et ça marche ! C'est amusant, il a choisi d'afficher les lettres de ma mère sur le tableau blanc aimanté de la cuisine alors que les autres cartes (sa tante, son autre grand mère), il les stock dans la boite aux lettres. Une super activité, quoi. L'étape suivante sera que, lui, envoie des lettres mais j'attends qu'il écrive un peu (ou dessine mieux...).

- Dans l'optique des trucs à fabriquer, il y a l’abri pour les oiseaux (ou juste la boule de gaine / graisse), l'instrument de musique (bouteille + graine), les bouteilles d'eau colorées (on l'a fait avec des colorants alimentaires, c'était très amusant et sa soeur a adoré jouer avec le résultat... d'une pierre deux coups), en cette période de noël, les bonhommes de neige en polystirène avec paillettes piquées dedans, une déco de noël en pate à sel, les perles à écraser...

- On trouve sur Pinterest des recettes pour faire de l'Oobleck. J'ai jamais testé, ça à l'air sympa...

- Une autre activité, très Montessori, je trouve, mais que je n'ai pas encore essayée (j'ai envie d'attendre qu'il soit plus grand, mais on va bientôt le faire, je crois), c'est la poupée de papier. L'enfant se couche sur un grand papier (genre nappe en papier ou papier à patron) et on dessine le contour de son corps. ensuite, il colorie puis on découpe (ou l'inverse, on découpe d'abord) et ça lui fait une grande poupée, à sa taille, un peu fragile, certes. Pour l'image du corps, c'est super et l'enfant aime bien.

- Sur feuille, bien sûr, on a un large choix de dessins (feutre, crayon, pastels...), coloriage, gomettes, tampons, perforeuses, masking tape, décalcomanies... Il y a aussi les cherche et trouve (plus simples que "Où est Charlie ?" mais sur le même principe) qui peuvent permettre à l'enfant d'avoir de belles plages de concentration.

- Tout ce qui est construction : duplo / légo, clopi, cubes, kapla ...

- Visites. J'aurai pu mettre ça dans les sorties, aussi. Mais pourquoi pas aller faire un tour au Zoo ou dans un Aquarium ? Simplement aller faire un photomaton, aussi. Et sinon, dans une cueillette (en saison). Il y a, en ce moment, les marchés de noël qui proposent des animations pour les enfants. Il faut se renseigner de ce qui est proposé dans sa ville ou les voisines : y a-t-il une ludothèque, une activité bébé lecteurs ? Et la piscine ? Simplement aller regarder les vitrines des grands magasins...

- En été, il y a aussi les jeux d'eau, bien sûr ou les bulles (je fais pas ça dans mon salon...). Mais je ne m'étends pas, nous n'y sommes pas.

Pinterest regorge d'idées plus ou moins réaliste et réalisables, en fait...

Et puis, un enfant a parfois besoin de ne rien faire, d'écouter une histoire ou de jouer seul sur ses jouets.

Bon courage pour ces vacances !


mercredi 16 décembre 2015

La décision d'Aimer

L'article d'aujourd'hui est un peu particulier mais il me tient à coeur de le faire. Je précise qu'il n'est pas sponsorisé.
Je ne vais pas parler des enfants ni même de mes activités personnelles mais de mon couple et d'un outil que nous a été offert pour le rendre plus fort au quotidien. Non pas qu'il ait besoin d'être renforcé, après moins de deux ans de mariage, ça serait inquiétant. Mais juste que la vie à deux n'est pas un long fleuve tranquille et qu'il est trop facile de garder des rancœurs.

Les témoins de mariage de L'Homme nous ont offert comme cadeau de mariage cet outil incroyable pour maintenir l'harmonie dans le couple. Cet outil, est une forme de communication.

J'étais déjà convaincue que la communication était la clé de la réussite de la vie à deux. C'était d'ailleurs un soucis entre nous car je ressentais ce besoin de communiquer, d'échanger et L'Homme trouvait que je lui transmettais trop d'informations sans les trier donc décrochais souvent. C'était très frustrant. Mais, malgré ça, j'insistais, il était important pour moi d'échanger avec lui sur ce que je vivais et de ne pas garder les choses en moi et les laisser se gangréner. Notre relation était donc déjà basée sur l'échange et la communication. L'outil qui nous a été offert n'a fait qu'accentuer ce phénomène.

L'outil en question n'est pas une bêche ni un tournevis mais une méthode, vous vous en doutez.

Cette méthode est diffusée (enseignée ?) par un mouvement chrétien.
Soyons honnête, cela m'a un peu inquiété au début. L'Homme et moi ne sommes pas mariés religieusement et ce n'est pas pour rien. L'Homme et moi sommes non croyants. Il a tendance à fuir les lieux de culte et joue souvent à "je vais aller au bistro" quand on doit assister à un mariage religieux... Pour ma part, j'ai été sensibilisé à la religion catholique étant adolescente (lycée privé oblige) et j'ai choisi de ne pas croire. Du coup, je me sens souvent mal à l'aise avec la religion des autres. Je ne comprends pas vraiment la foi.
Du coup, cet aspect m'avait vraiment rendue sceptique au début. Nos amis nous ont dit que l'aspect religieux n'était pas vraiment marqué et nous ont assurés que ça ne poserait pas de problème. Ces amis, comme je l'ai dit, n'étaient pas n'importe quels amis mais ceux que L'Homme avait choisi pour témoigner de notre amour. Des personnes, donc, le connaissant parfaitement et en qui il a une confiance absolue. Nous avons donc décidé de nous lancer.

Pour poursuivre sur la question religieuse (qui, j'ai pu m'en rendre compte, ne rebute pas que moi), elle a vraiment été accessoire.
La cession de présentation de l'outil étant ouverte aussi aux prêtres, religieux et religieuse car il est considéré que, comme les époux, ils sont engagés dans une relation d'amour (avec leur communauté), il y avait un prêtre parmi nous. C'était un animateur et il nous a partagé des éléments de son expérience. Il n'était pas là comme le "représentant de Dieu" mais comme un homme qui rencontre des doutes, des déceptions et des joies au quotidien. C'était vraiment quelque chose d'intéressant à entendre : ces gens sont comme vous et moi et on a tendance à l'oublier.
Deux ou trois passages bibliques ont été lus durant la cession. Mais c'était plutôt amusant car le prêtre (c'est lui qui s'est chargé de cette partie) prenait énormément de recul. Il a dit quelque chose qui m'a marqué : "La Bible n'est pas un livre historique". Il a reformulé un texte (le remettant au gout du jour et de l'égalité homme/femme), il a pris beaucoup de recul, donné des détails de la réalité de l'époque (c'était des soiffards aux Noces de Cana !), ramené les images/paraboles à notre époque en les séparant de leur aspect mystique. Finalement, la Bible était utilisée comme un livre de philo.
Enfin, une eucharistie était proposé en fin de cession. C'était un moment un peu étrange pour nous mais il était la conclusion de la cession et le sujet de l'homélie (assez courte, en fait) n'était pas la religion, Dieu ou le Christ, mais juste l'Amour. Sujet autour duquel nous étions tous réunis.

Cette cession est ouverte aux couples quelle que soit leur religion (ou non-religion). L'ambiance et l'encadrement est emprunte de tolérance et d'ouverture. Je pense que c'était aussi à nous de nous montrer tolérants envers les croyants plus ou moins pieux du groupe. Même si ça nous paraissait étrange, nous avons abordé ce point avec curiosité intellectuelle et sans jugement. Il n'est pas difficile de s'en détacher, personne ne cherchait à nous convaincre ni à nous convertir.

Revenons à l'outil. La Méthode. Le centre du sujet, le truc important.

Comment ça se passe ?

Déjà, on était une douzaine de couples. Nous sommes arrivés le vendredi soir à 20h (en ayant mangé, autant dire qu'avec la dépose des enfants et la route, ça a été assez sportif). Nous étions en pension complète. Et nous sommes restés jusqu'au dimanche soir 18h. Enfin, ça c'était officiel, nous, on a triché un peu, on est resté plus longtemps.

Le principe de la "formation" à la méthode, c'est le partage. Trois couples d'animateurs nous offrent leurs témoignages en nous présentant la méthode et nous amènent à communiquer entre nous petit à petit. Je dirais bien en douceur si le rythme n'était pas aussi intense...
Quand je dis que les animateurs nous offrent leurs témoignages, c'est vraiment ça. Ils nous dévoilent des éléments intimes de leur relation pour nous montrer par l'exemple comment évoquer entre nous ces aspects de notre intimité. Après l'une des présentations, je suis même allée remercier les animateurs parce que j'avais été très émue par leurs mots et par l'émotion qu'ils ressentaient encore en partageant des échanges entre eux. Ca rend les présentations uniques et vraies qu'elles soient parsemées de ces témoignages.

Il y a en tout plus de 10 présentations sur le week end. Chacune, quasiment, est suivie d'une question, d'un temps de réflexion personnel et d'un temps d'échange en couple... Et je peux vous dire qu'on va chercher loin dans ses propres émotions. Tout est centré sur le couple, il n'y a pas d'échange ni de partage avec les autres couples hors des moments de pause et des repas. L'idée est vraiment de se centrer sur nous et d'entrer dans une communication bienveillante.

La méthode indique comment communiquer nos sentiments (avec une succession d'étapes), mais aussi comment recevoir les sentiments de l'autre avec bienveillance. La méthode guide aussi le dialogue et l'échange pour rester dans la bienveillance et l'écoute de l'autre.
La méthode s'accompagne d'outils tel qu'un papillon des sentiments (du vocabulaire des sentiments classés selon leurs intensités dans Colère / Peur / Tristesse pour les négatifs et Joie / Calme / Sérénité pour les positifs) afin de réussir à bien préciser son message.
La méthode s'accompagne aussi de principes de pensées à s'approprier afin de voir les choses avec plus de sérénité et de recul.

Je vais vous en partager quelques uns qui m'ont particulièrement touchée.
"Les sentiments n'ont pas de valeur morale" Ce qui se cache derrière cette phrase c'est qu'il ne faut pas juger un sentiment car ça relève du domaine de l'instant, du non-contrôlé et non-contrôlable. Si je suis content, si j'ai peur ou si je suis en colère, ce n'est pas répréhensible, ce n'est pas "bien" ou "mal", c'est ainsi. Par contre, c'est ce que je fais de ce sentiment, mes actes qui y sont liés, qui a une valeur morale. Si je me mets à sauter partout parce que je suis contente ou si je fais la tête toute la journée parce que je suis en colère, ça, ça a une valeur morale, ça, ça peut être "bien" ou "mal", pas le fait d'être content ou en colère.
"Je te demande pardon non pas parce que j'ai tord mais parce que je t'ai blessé" J'ai découvert quelque chose de magique avec cette phrase. Souvent, quand on se dispute, on se retrouve chacun dans son coin, blessé, mais convaincu d'avoir raison et, donc, incapable de revenir sur sa position. Cette phrase donne une porte de sortie. On va aller vers l'autre non pas pour s'aplatir et "céder", non pas parce qu'on admet qu'on a tord (parce que on a raison, voyons !) mais parce qu'on se rend compte qu'on a blessé l'autre, qu'un a eu une attitude ou un mot qui l'a blessé. Et pour cela, on demande pardon, pas pour nos idées. Essayez, c'est magique ! Ca permet de rouvrir le dialogue.
La dernière notion que je souhaite vous partager est celle que j'ai choisie en titre de cet article : "Prendre la décision d'aimer". Dans toutes les situations de la vie quotidienne, on peut se vexer ou râler de ce qu'a fait ou dit son conjoint. Mais on peut aussi prendre la décision de l'aimer tel qu'il est et de l'accepter. Ce n'est pas aimer au dépend de soi. C'est aimer pour l'autre. C'est quelque chose de très fort et que j'avoue avoir encore un peu de mal à appliquer parfois mais je crois que c'est le message le plus important de ce week end. Mais en fait, tous ceux qui vont à ce week end l'expérimente puisque venir partager un week end en couple pour le bien et la pérennité du couple, n'est-ce pas déjà, avoir pris la décision d'aimer ?

En quelques mots et sans trop vous "spoiler" (ça serait dommage), voici comment ça se passe :
On arrive le vendredi soir, il y a alors une présentation du mouvement, du week end qui s'annonce et de l'outil principal de la méthode. On commence doucement à l'appliquer, pour "tester", puis dodo.
Le samedi on passe au choses sérieuses, on commence les réflexions personnelles puis on se lance dans l'échange et le dialogue. Le rythme est assez effréné, on va très vite dans des choses intimes (On nous invite, par exemple, à échanger sur quelque chose "qu'on n'a pas osé dire à l'autre"...), on se rapproche l'un de l'autre. L'émotion grandit doucement jusqu'au soir.
Et le dimanche, c'est encore plus fort. On nous propose un défi que provoque une réaction du genre "heu, vous êtes fou ? c'est pas possible, on peut pas faire ça, n'importe quoi !" Je ne veux pas trop vous en dire, mais j'ai pleuré de bonheur et d'émotion à plusieurs moments de ce dimanche.
Je ressens encore cette émotion en l'évoquant ici...

Le sujet qui fâche, enfin : combien ça coûte ?
Pour nous, c'était offert. Mais ça coûte un peu plus de 200€. Il y a, dedans, 60€ d'inscription à l'association et le reste pour payer nourriture et hébergement (les animateurs sont bénévoles).
Mais !
C'est selon vos ressources. Si vous n'avez pas les moyens de donner autant, vous donnez ce que vous pouvez. Si vous avez les moyens de donner plus, vous pouvez donner plus.
Nous, nous avons mis un petit quelque chose alors que notre week end était payé. Cela nous a fait plaisir de le faire. C'était important pour nous.

Et après ?

Pour nous, l'après a été très tourmenté.

Nous avons fait ce week end du 13 au 15 novembre 2015. Nous n'avions pas la télé et n'avons pas regardé nos téléphones. Autant vous dire qu'il a été difficile de se concentrer samedi matin en apprenant ce qu'il s'était passé la veille au soir à Paris juste avant de commencer à travailler...
L'après, donc, le retour à la maison, c'était sortir du cocon protecteur de ce week end centré sur nous et découvrir l'étendue de l'horreur.
L'après, c'était aussi une semaine de gastro dans toute la famille (je vous passe les détails).

Et pourtant, après, je me suis sentie extrêmement calme et sereine. J'étais en confiance, j'étais posée. Bien sûr, il y avait l'horreur, bien sûr il y avait la fatigue des enfants pas vraiment malades mais trop pour aller à l'école/la crèche. Et la fatigue d'être moi même malade. Mais j'étais comme couverte d'une armure, ces choses là ne m'atteignaient pas, j'avais une nouvelle arme, une nouvelle force, et elle m'aidait à aborder la vie, la réalité, aussi dure soit-elle, avec patience et confiance. Calme et Sérénité, certains n'y croiraient pas, et pourtant...

Après, nous avons continué à utiliser la méthode au quotidien. Ce n'est pas évident, c'est une modification de certaines de nos habitudes, il faut trouver un peu de temps pour nous, aussi. Mais nous avons réussi.

Et un mois après, ce week end, nous avons retrouvé le groupe et les animateurs pour une journée de partage d'expérience et de présentation de la suite proposée par l'association (suite gratuite tant qu'on est membre de l'association, si j'ai bien compris, donc 60€/an pour le couple).

Nous ferons la suite. Nous continuerons à échanger avec la communauté créée autour de cette méthode. Une communauté d'écoute et de bienveillance.


Voilà, voilà, j'espère vous avoir donné envie. C'est vraiment à faire ! Si vous vous dites "pourquoi pas ?", ne cherchez pas plus loin, allez-y ! Si vous avez encore des doutes, écrivez moi, je répondrai à vos questions !!

Mais il est temps de vous donner le nom de l'association en question (et le lien vers le site), maintenant que vous brûlez d'y aller.


La cession que nous avons faite est une cession "Vivre et Aimer" mais il existe aussi une cession "Amour et Engagement" pour les couples sur le chemin du mariage. Il y a peu de cession par an car c'est au bon vouloir des membres de l'association (il faut de la motivation pour organiser une cession, communiquer dessus, trouver les trois couples d'animateurs...). Soyez patients, il y en aura surement une près de chez vous. C'est annoncé assez à l'avance pour que vous libériez le week end concerné.

Merci à Florence, Matthieu et Blandine pour ce cadeau précieux.
Merci à Brigitte et Georges , Michel et Thao , Véronique et Pascal pour ces moments de joie et de partage.

vendredi 11 décembre 2015

Petite Pause à la Maison

Depuis quelques mois, déjà, je travaille pour le site Brindilles.fr je vous en ai déjà parlé ici et ici. Mais j'ai encore un peu de mal à convaincre mon entourage à me laisser m'installer chez eux pour ces petits moments d'échange.

Du coup, j'ai décidé de faire ça à la maison. Comme ça, je suis sûre d'avoir internet, je suis sûre d'avoir de la place et je ne dérange pas les autres. J'invite plus largement et c'est plutôt pas mal. Je touche l'école, la crèche, la nounou, MumAround, le biocoop du coin... Malheureusement, pour l'instant, j'ai du mal à avoir plein de mamans avec qui échanger en même temps... Mais ce n'est pas grave, ça va venir, je n'en doute pas.

Comme je le fais le dimanche, mon mari est présent et s'occupe de mes enfants. Du coup, si d'autres mamans viennent avec des enfants ils peuvent jouer ensemble et si d'autres mamans viennent en famille, les hommes ne se sentiront pas trop mis de côté par nos conversations de maternage, ils pourront discuter aussi ensemble. J'offre un petit goûter, que je prends le soin d'acheter à biocoop (normal, Brindilles, c'est bio, je vais pas offrir des trucs de la grande distribution !).

Le super avantage, c'est que ça m'oblige à garder mon salon impeccable une fois par mois. Du coup, les trucs qui s'entassent n'ont plus droit de cité et ça fait un bien fou !


J'ai eu l'excellente idée de prendre des photos de la table la première fois, comme ça j'ai juste à m'y référer pour l'installation suivante. Parce que bon, j'ai quand même une quantité importante de produits à montrer et faire toucher mais du coup faut organiser tout ça.

Du mur vers la fenêtre, on trouve :
- derrière les produits liés à l'allaitement, le soin, l'alimentation, l'éveil.
- devant les couches lavables, le portage, les jouets.

Vous avez vu comme il faisait super beau début novembre ? C'était plus gris début décembre mais il ne pleuvait pas donc les enfants ont pu aller jouer dehors.
Notez le paravent pour cacher le bazar de couture...

Lors de la première édition, début novembre, nous avons surtout parlé couches lavables. La maman qui était venue est même repartie avec des produits (et le super bouquin qui me sert de référence) pour fait un essai chez elle.

Lors de la deuxième édition, pour la St Nicolas, nous avons un peu parlé couches lavables mais surtout portage, jeux/jouets et gourdes lavables (un graal !).

La prochaine édition est prévue pour une semaine après la rentrée : le 10 janvier.
Et j'espère réussir à continuer à faire des réunions à la maison tous les mois, c'est vraiment un moment sympa.

Peut être, même, vais-je créer une page FB pour mon activité de maman-relai... moi la réfractaire à FB... je vous dirai si je passe le pas...

mardi 1 décembre 2015

Le compte à rebour

Nous sommes le premier décembre.

Hier soir, le Schtroumpf a découvert son calendrier de l'avent. Sa première réaction a été "oh, des décorations" puis il a voulu voir ce qu'il y avait dedans et là il a fallu arrêter l'élan et lancer les explications.

J'ai travaillé longuement sur ce calendrier. Quand j'étais étudiante, je lorgnais sur le calendrier "fait maison" d'une copine et je m'étais promis d'en faire un moi-même un jour. Puis mon fils est né (10 jours avant noël). Pour ses un an, il était trop jeune, pour ses deux ans, je venais d'accoucher. Mais pour ses trois ans, l'âge où il commence à comprendre, donc c'est parfait, c'est fait !

J'ai cherché sur Pinterest des idées et j'ai trouvé des trucs plus fous les uns que les autres. Mais je voulais coudre, pas fabriquer à partir de cartons ou de papier (ou autres). J'ai rapidement évincé l'idée de la série de chaussettes, 24 chaussettes à coudre, ça me semblait assez répétitif. Pour la même raison, quand la question s'est posée entre un lot de pochons pendus ou un panneau à poches, c'est le panneau qui a gagné.

Je me suis alors plongée dans mes chutes de tissus et j'ai découpé grossièrement 24 poches dans 24 tissus différents. Puis j'ai demandé à l'homme de m'imprimer des gabarits de nombres et j'ai fait une deuxième fouille dans les chutes pour trouver 24 autres tissus pour les nombres. J'ai alors pu utiliser des petites chutes que je gardais sans savoir si je pourrais m'en servir un jour. Il a fallu ensuite, assortir les tissus des nombres avec les tissus des poches. L'Homme m'a alors aidé (il a un gout des assemblages qui est assez sur, et comme ce qu'il propose me convient et qu'ainsi il ne critique pas mes choix, c'est tout bénéf). J'ai ensuite attaqué les appliqués : colle, fer, piqure. Ce fut long. Le plus pénible, c'était de changer de fil à chaque fois.
Et enfin, j'ai décidé de charger le tout de rubans, boutons, biais...

Les poches étaient prêtes. Le fond (très neutre) avait été choisi dès le début. Il fallait donc réussir à positionner toutes les poches (aux formes si variées) de manière harmonieuse et, bien sûr, dans le désordre (ça fait parti du plaisir, je trouve, de chercher le numéro). L'Homme m'a aidé à faire un premier agencement mais quand j'ai voulu espacer un peu, ça allait plus du tout, alors j'ai tout refait...

Finalement, par manque de temps, j'ai fait un simple ourlet en finition mais l'année prochaine, je rajouterai peut être un ou deux appliqués dans les trous et je ferai des attaches et une doublure (en molleton, peut être, parce que L'Homme s'imagine s'en servir de couverture à poche les 11 autres mois de l'année...).

Je suis assez fière du résultat
Par chance (c'est vraiment un hasard), ça rentre tout pile entre la porte de la salle de bain et celle de l'escalier.

Après quoi, il fallait garnir tout ça.

Bon, en fait, je savais ce qui irait dans chaque poche avant même d'avoir commencé à penser le calendrier, quasiment...

Je m'étais, il faut dire, un peu lâchée sur des ventes privées et des brocantes, dernièrement. J'avais donc une belle série de puzzles et de petits livres pour lui.
J'ai essayé de mettre un petit objet les jours d'école et une activité les jours sans école. Bien sûr, c'est pas tout à fait parfait, mais c'est pas mal.

Pour les objets, j'ai : des livres, donc, quelques petits puzzles en bois, des tampons (ses premiers), des décalcomanies (ses premières), une mini ardoise magique, un ballon globe terrestre, une veilleuse, une toupie
Pour les gourmandises, parce qu'il y en a quand même un peu, mais elles n'y sont pas encore, je vais mettre un St Nicolas en pain d'épice (si j'en trouve un) pour le 6 décembre et un gros père noël en chocolat pour le 24 décembre. C'est tout.
Pour les activités, il y a, demain, l'achat et la décoration du sapin, un maquillage au téléthon, une après midi au parc indoor, le gouter de noël au bureau de papa, une jeu d'énigmes, un jeu d'activités avec des animaux, une séance de géocaching.

Et, en fil rouge sur le calendrier entier, une carte du jeu eduyoga tous les jours. Oui, j'ai l'espoir de réussir à apaiser Le Schtroumpf et à le calmer... On peut toujours rêver, non ? Promis, je vous ferai un retour d'expérience.

Enfin, les mercredi et dimanche, il y a aussi un petit jouet pour sa soeur. Et j'ai dit à L'Homme qu'on pouvait ajouter des choses pour nous dedans (je prépare quelques idées, mais il lit ce blog alors chut...).

Voilà qui fait un calendrier bien rempli. C'est donc, principalement un calendrier pour le Schtroumpf, mais il y a aussi des choses pour le reste de la famille dedans.

Ce matin, nous avons pris ce qu'il y avait dans la poche "1" (vous l'avez vue ?), c'était la carte de la position du papillon (on testera ce soir) et un livre d'histoire pour les mardis soir. Et ça tombe bien, nous sommes mardis, dis donc !