vendredi 31 octobre 2014

Le soir des bonbons... ou pas

Ce soir, c'est Halloween.

La Tornade est encore trop petit pour se déguiser et aller sonner aux portes, on fera ça l'an prochain... ou celui d'après. Mais j'avais tout de même acheté, au cas où, quelques bonbons pour les enfants du quartiers.

C'était sans compter que je vis dans un quartier de vieux.

Du coup, nous voici avec un paquet de michoko et deux paquets de chocobon même pas entamés...
On pourrait penser que c'est une bonne nouvelle, ça en fait plus pour L'Homme et moi.

Mais c'est sans compter sur cette super réjouissance de grossesse qu'on appelle le diabète gestationnel !

J'avais réussi à passer entre les gouttes pour ma première grossesse (de justesse, je dois l'avouer) mais La Tornade est né à 4,020kg (plus de 4kg, mon dieu, tellement plus !) et j'ai eu une glycémie à jeun juste inexplicablement haute (1,08 ! où là là !) pendant le mois où je vomissais trois fois par jour.

Du coup, le corps médical s'est affolé. J'ai eu droit au super test de la glycémie provoquée avec deux semaines d'avance (sucre liquide écœurant et 3 piqûres dans la matinée, le bonheur). C'était négatif mais... "c'était en avance, donc ça veut rien dire, il faudra le refaire". Tu te fous de ma gueule ? C'était juste de la torture gratuite, quoi. Scrogneugneu. J'en ai été énervée pendant bien deux semaines, de cette incompétente. Du coup, la date "normale" pour faire le dit test tombait pendant mes vacances d'été alors je ne l'ai pas fait. Sauf que voilà, le corps médical (d'autres personnes parce que je voulais plus voir l'autre sadique) n'a pas démordu. Et j'ai eu à prendre ma glycémie moi même. Vous savez, ce truc où on se plante une aiguille dans le doigt pour prélever une goutte de sang qu'on pose sur une bandelette. Le truc où au début il faut plusieurs essais pour y arriver.

Je devais le faire SIX FOIS PAR JOUR !!!

C'est quand j'ai fait sortir du sang par un autre endroit que la piqûre que je venais de faire que je me suis dit qu'il fallait que j'attribue à chacun de mes doigts un moment de la journée. J'évitais les pouces, ça donnait pas assez (ou il fallait plus de force donc plus de douleur, non merci) et les petits doigts (trop sensibles). Il me restait donc, les deux mains réunies, exactement six doigts à sacrifier. Parfait. Les index devaient impérativement être faits en début et fin de journée, ça fait trop mal, après, pour taper sur le clavier. Donc j'avais pris mon habitude : main gauche d'abord, index, majeur, annulaire, puis main droite, dans l'autre sens.

Et bien sûr, en plus de la torture hexa-quotidienne, je devais faire attention à mon alimentation. Bon, du coup, je suivais le régime imposé (surtout au début) et j'ai vu que ça marchait... Sauf que je ne sais pas suivre un régime donc j'ai vu aussi quels écarts passaient et lesquels passaient pas. Du coup, maintenant que je n'ai plus à me torturer, je sais quelle quantité de chocolat je peux me permettre au goûter et combien de fruits en plus je peux prendre.

Mais de là à descendre un paquet de chokobon... On va les garder pour la maternité, je pense...

jeudi 30 octobre 2014

Préparation en piscine

Qui dit grossesse dit accouchement. Qui dit accouchement dit préparation à l'accouchement.
Il en existe une foultitude. Classique, Sophrologie, Yoga, Balnéo, Haptonomie, Chant prénatal...

Pour une première grossesse, je pense que je conseille ce que j'ai fait : une préparation classique. On y trouve des informations théoriques, des conseils pour la respiration mais aussi des conseils pour après l'arrivée de bébé : alimentation, massage... Et si c'est proposé par la maternité, il y a aussi la visite des lieux.

Pour cette seconde grossesse, j'ai cherché une préparation moins classique, mais je suis bien trop terre à terre pour le Yoga ou la Sophro qui utilisent de la méditation et des images mentales. J'aurais bien voulu faire de l'haptonomie car j'en ai entendu vraiment beaucoup de bien mais ça demande une trop grande disponibilité du papa. Entre les voyages de L'Homme et ses multiples réunions, c'était un peu trop lui demander que de pouvoir me libérer une ou deux demi-journées par semaine. J'ai donc cherché dans une autre direction et la piscine m'a semblé le mieux.

Quelle bonne idée !

Dans l'eau, les kilos de grossesse et la gène liée à l'encombrement disparaissent. C'est une sensation très agréable. On peut faire des efforts plus facilement, ça permet de bien avancer. En quelques séances, j'ai déjà remarqué que j'ai un souffle nettement plus développé. La capacité de mes poumons a été améliorée, j'arrive à intégrer dans mon quotidien les conseils et positions vues dans l'eau. Un vrai bonheur.

Je pense que la sage-femme qui dispense les cours y est pour beaucoup. Il faut être à l'aise avec elle, il faut lui faire confiance, il faut qu'elle soit agréable. C'est nécessaire pour toutes les formations, bien sûr. Celle-ci est vraiment très bien.

Chaque séance commence par un échauffement pendant lequel elle nous demande si nous avons des questions auxquelles elle répond de manière claire et précise. Après, nous faisons un exercice de soufflé dans l'eau (on fait des bulles) le plus longtemps possible pour développer notre capacité respiratoire et apprendre à gérer les contractions. Ensuite, nous nous entraînons à ce qu'elle appelle le freinage de l'air c'est à dire souffler en bloquant l'air. Ca à l'air assez contradictoire mais l'idée est de ne pas faire d'apnée pendant les efforts de poussée. On travaille les abdos, comme ça, aussi. Et enfin, pour terminer, 10 minutes de relaxation à flotter dans l'eau.
Les exercices ne sont pas toujours les mêmes mais en gros c'est ça. Nous sommes 4 dans l'eau d'un tout petit bain de balnéo bien chaud.

En plus de ces 5 séances de piscine, elle propose une séance sur l'allaitement (que je ne vais pas faire, à la place je vais allez visiter la maternité) et une séance de couple pour intégrer un peu le papa.

Bon, par contre, aujourd'hui, ma nouvelle couleur n'a pas trop aimé, le haut de mon maillot était rouge... oups...
Mais ce qui est génial c'est qu'on peut aussi prendre le temps de discuter avec les autres futures mamans (il y a deux ans, elles partaient de la séance super vite, là il y a pas le choix, il faut se doucher et se changer) et échanger des expériences et des conseils.

Tout ça pour dire que je recommande et que l'eau c'est trop bien (quoi qu'en disent certaines...)

mercredi 29 octobre 2014

Le fourgon, minimum !

Petit soucis de voiture, aujourd'hui. Rien de bien notable (une pièce sous garantie à changer, ça a duré un quart d'heure). Mais, du coup j'ai envie de vous parler de l'investissement que nous avons fait à l'arrivée de La Tornade.

Dans le mois qui a précédé sa naissance, ma voiture (à l'époque une Espace pour pouvoir la blinder de cartons de Mangas et autres merveilles) ne passait plus le contrôle technique. Il a fallu trouver une solution de replis rapidement.

Je savais déjà que je ne ferai plus de salons de mangas sans louer de camion donc je n'avais plus besoin d'autant de place que dans l'Espace, mais je voulais toujours pouvoir balader quelques cartons. L'idéal était donc d'avoir assez de place pour trimbaler bébé (c'est à dire poussette + cosy + sac à langer plus ou moins gros) et une demi douzaines de cartons, sans être trop à l'étroit. En gros, de la place à l'avant, trois vraies places à l'arrière et un coffre digne de se nom (au moins). La forme "Kangoo" m'a semblé parfaite.

Finalement, nous avons choisi le Dokker de Dacia (un Kangoo en low cost, quoi). Deux portes coulissantes à l'arrière (L'Homme m'a longtemps soutenu qu'une serait suffisante, je n'ai pas cédé !), la clim. Et c'est tout. Même pas d'autoradio.

Le jour de la livraison
La voiture (achetée neuve, la classe !) était livrée 3 mois après la naissance de La Tornade. Dans l'entre temps, mon grand père m'a prêté un Rav4... Ca m'a beaucoup dépannée, je n'avais pas d'autre solution, de toutes façons. Mais j'en suis arrivée à la conclusion pas très surprenante : ne prenez JAMAIS une trois porte avec un bébé !!!


Aujourd'hui, notre poussette super encombrante a élu domicile dans le coffre de ma voiture (nettement mieux que le milieu de salon !) ce qui me laisse un demi coffre pour le reste. Heureusement qu'il est grand, ce coffre. Je peux donc toujours le remplir de courses si j'en ai envie. Et c'est elle que nous utilisons si nous devons passer à Ikéa ou acheter du matériel pour les travaux (ceux de la chambre, vous savez, ces travaux inévitables à l'arrivée des premiers enfants...).
Départ en salon de manga

Finalement, mon Dokker a fait quelques salons (banquette arrière rabattue, rempli ras la gueule) mais je n'ai quasiment jamais eu besoin d'avoir bébé + des cartons. Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir pris cette voiture. Je pense qu'il ne faut pas plus petit.
D'ailleurs, je l'ai prêtée à la marraine de mon fils (maman d'un petit garçon du même âge) il y a quelques temps... et elle en a acheté une du même gabarit !

lundi 27 octobre 2014

Un garçon pas comme les autres (moment émotion)

Il y a exactement 28 ans, je devenais grande soeur.

28 ans.

C'est amusant, c'est l'âge de mon frère qui me fait me rendre compte que je vieillis. Le nombre de bougies sur son gâteau, pas sur le mien.

Alors je vais saisir l'occasion pour lui dédier ce billet.


Frangin,

Je n'ai jamais eu la sensation que nous étions très proches, enfants. Il faut dire que je ne cessais de me comparer à toi. Toi qui était si bon en classe alors que j'avais de nombreuses difficultés. Toi qui était entouré d'amis et si à l'aise en société alors que je m'isolais dans mon coin. Toi qui rayonnait alors que j'avais l'impression d'être transparente. Je t'admirais et j'étais assez jalouse.
Oui, jalouse. Jalouse que tu obtiennes en même temps que moi ce que je réussissais à obtenir des parents. Jalouse de la fierté que tu inspirais forcément à notre famille. Jalouse de ta réussite.
Du coup, je suppose que c'est moi qui ne me suis pas particulièrement rapprochée de toi.

Nous avons ensuite fait notre chemin chacun de son côté. Moi dans le grand nord, toi dans l'atmosphère versaillaise. Moi par des chemins de traverse, toi sans détours vers HEC. Je ne connaissais plus tes amis, je ne savais plus qui tu aimais ni ce que tu aimais. Pour moi, c'était facile : le violet, les mangas. Mais toi, je ne savais pas. Je ne savais plus qui tu étais.

J'ai vu des fratries unies, partageant tout... je les enviais. Mais j'ai fait ma route. J'ai créé mon entreprise, j'ai rencontré l'Homme... Et La Tornade s'est annoncé.

J'ai été très émue de sentir ton sincère bonheur de devenir tonton. Moi qui avais l'impression que nous étions des étrangers, je me suis rendue compte que la distance venait de moi, que, toi, tu t'intéressais à moi, que tu étais heureux pour moi. J'en ai été très touchée.

Je n'oublierai pas, je crois, la première fois que tu as vu La Tornade. C'était le jour de sa naissance, tu t'es penché sur le berceau et j'ai lu sur ton visage de l'amour pour ce petit bébé qui venait d'agrandir notre famille.
Il y a quelques jours, tu l'as présenté à des amis à toi, tu l'as pris dans tes bras et tu as dit "c'est mon neveu". Tu étais rayonnant. Maman a gardé en souvenir de ton passage éclair le fait que tu avais un peu de barbe, que tu ne faisais plus "petit garçon". Moi, j'ai gardé comme souvenir ce moment où tu avais La Tornade dans les bras.

Il y a quelques mois, lors de mon mariage, tu as pris la parole.
Ai-je pleuré, je ne sais plus. Je ne crois pas, j'ai été trop soufflé par ton discours pour ça. Mais quand je l'ai relu, il me semble bien que j'ai laissé couler quelques larmes.
Encore une fois, tu as donné un coup de pied monumental à l'image que j'avais de notre relation. Tu as réussi à faire un texte (plutôt long) en mettant en avant nos points communs et nos différences... en tournant tout en compliments.
Tu as dit que tu m'admirais, je ne sais pas si je le mérite... Moi, je t'ai toujours envié.
Tu as montré que tu me connaissais mieux que je ne le pensais, tu m'as montré que tu étais un petit frère formidable. Et je t'en remercie.

Mais voilà, je ne change pas...
J'ai été prise au dépourvu quand tu m'as appelée alors que je venais de t'annoncer que j'étais de nouveau enceinte. Je ne pensais pas que la nouvelle provoquerait de nouveau un tel élan de bonheur chez toi.

Te voilà parti en Allemagne, loin de nous. Moi qui ai, depuis un moment déjà, envie de me rapprocher de toi sans savoir comment m'y prendre, je me trouve bien embêtée. Pourtant, j'ai bien aimé échanger quelques textos avec toi ce week end et j'espère que tu liras ce billet (même si je ne suis pas sur over blog...).

Je suis impatiente de te revoir (au plus tard pour Noël, je suppose) et de te présenter la petite Cosette quand elle sera née. J'espère réussir à surmonter ma maladresse et réussir à construire un lien fort entre toi et moi. Mieux vaut tard que jamais...
Tu m'aideras ?

Je te souhaite un excellent anniversaire, mon petit frère plus/pas si petit que ça.
Ta soeur.

dimanche 26 octobre 2014

Martyrs de Peru - Chronique littéraire (ou pas)

Ce soir, j'ai envie de vous parler d'un livre que j'ai beaucoup aimé. Il s'agit de Martyrs de Oliver Peru.

Peru est un auteur dessinateur (entre autres) français. Il est, je crois, plus connu pour ses BDs. Pour ma part, je ne suis pas une grande lectrice de BD franco-belge donc je ne connaissais pas cet auteur. A noël dernier, j'ai reçu le premier tome de Martyrs et je l'ai dévoré. Le second tome est sorti en septembre et il a subit le même sort.

Martyrs est, si je ne me trompe pas, le second roman de Peru. Il a commencé par Druide (en un tome), que j'ai lu aussi, récemment, mais qui m'a moins plus que Martyrs. Les deux histoires mêlent mystère, magie et monde de type médiéval.

Dans Druide, l'auteur nous présente un monde assez petit où trois peuples sont dépeints. Une zone du monde est interdite. Des meurtres abominables et incompréhensibles sont commis. Un Druide va tenter de comprendre ce qu'il se passe. Il a 21 jours pour éviter la guerre. Une histoire très bien ficelée mais un peu trop sombre à mon goût.

Martyrs se situe dans un monde un peu plus grands avec une demi-douzaine de peuples tous réunis sous une seule couronne (une conquête qui a moins de 100 ans). Les deux héros sont des frères issus de l'un de ces peuples. Un peuple surpuissant qui a été décimé il y a un siècle (juste avant la conquête) et qui est maintenant chassé et détruit. Leurs pouvoirs leurs permettent d'être extrêmement doués en matière de combats mais ils doivent se cacher. Un détail permet de reconnaître les membres de ce peuple : ils ont les yeux dorés. Ce sont des Arserkers.

Helbrand et Irmine, donc, vivent leur vie discrètement dans la seule ville qui ne cherche pas à les éliminer. Ce sont des voleurs et des assassins. Une vie facile, quoi. Quand, un jour, leur quotidien est bouleversé par une rencontre avec un fantôme étrange, la découvertes d'arcanes de tarot à la signification incompréhensible et l'apparition d'un Arserker borgne dont ils ne savent rien mais qui ne semble pas leur vouloir de mal, au contraire. Voilà, quoi...

Comme les changements n'arrivent jamais seuls, ils se retrouvent au service d'une noble très particulière (théoriquement puissante mais en fait prisonnière de son château). Ils se retrouvent alors mêlés aux intrigues politiques du royaume. Quant à Irmine, il ne reste pas indifférent aux charmes de la belle Kassis.

On suit plusieurs personnages à travers Martyrs. Les trois héros, bien sûr, mais aussi le roi (un monstre d'obésité vivant reclus dans son château), le chef de la rébellion en cours, l'intendant de Kassis et quelques autres personnages, soldats plus ou moins gradés.

L'écriture est très fluide. Pas particulièrement recherchée ou imagée, mais plutôt efficace et directe. On rentre très vite dans l'histoire, ça bouge rapidement, il n'est pas nécessaire d'attendre trop longtemps que ça démarre. A la fin du tome 1, on obtient des réponses à de nombreuses questions (la plus importante étant : qui est le borgne) mais ce sont alors d'autres questions qui se posent... Et l'attente entre les deux tomes m'a paru très longue tellement les retournements de situation à la fin du premier sont importants.

Le tome 2 a été un vrai plaisir à lire. On en apprend d'avantage sur le passé du fameux borgne, on découvre des choses concernant l'une des religions, on rencontre d'autres personnages (plus ou moins aimables), on suit l'évolution des personnages que l'on connaissait mais qui ont subit des changements radicaux...

La fin du tome 2 ressemble d'avantage à une fin, elle donne une réponse importante, les temps semblent pouvoir être plus paisibles... Mais tout n'est pas terminé et je ne doute pas que le tome 3 nous emmènera vers d'autres révélations.

Comment va réagir Allena ? La rébellion des Liranders va-t-elle se poursuivre ou non ? Qui va s'installer sur le trône ? La Marchande va-t-elle retrouver son indépendance ? Que va devenir la relation d'Irmine et Kassis ? Et quel avenir pour Helbrand ? Qu'implique l'apparition du Roi Silence ?

En résumé, un scénario bien ficelé, une écriture très fluide, un moment agréable.
Je recommande !

Martyrs par Oliver Peru aux éditions J'ai Lu.

samedi 25 octobre 2014

La politesse

Finalement, nous sommes arrivés à la conclusion que c'était la nounou qui éduquait notre Tornade à la politesse.

Avant même qu'il ne parle, elle lui avait appris à secouer la main pour remercier quand on lui donnait un gâteau. Puis, très rapidement quand les premiers mots construits sont arrivés, il a dit "marchi".

Après quelques temps, les mots son devenus de plus en plus clairs. Au début, nous nous extasions qu'il réussisse à prononcer le nom de l'aliment ou de l'objet qu'il voulait donc nous étions ravis de le lui donner. Mais j'ai fini par vouloir qu'il ajoute un petit "s'il te plait" à ses demandes impératives. Nous avons donc tenté de lui faire dire ce mot magique afin qu'il l'ajoute aux noms des objets demandés... en vain.

Deux semaines après, la nounou nous demande s'il utilise bien "s'il te plait" quand il veut quelque chose... Interloqués nous essayons et nous obtenons un "teplè" assez convainquant.
Maintenant, il a bien compris que s'il veut quelque chose (surtout si on a commencé par dire "non"), ce mot magique lui permet de l'obtenir. Surtout s'il prend un air tout mignon comme il sait si bien le faire.

Finalement, c'est elle qui lui aura appris à dire Merci et S'il te plait.

Et c'est pareil avec Bonjour et Au revoir, j'ai l'impression. La Tornade dit "bonjour" aux oiseaux, aux chats, aux arbres, aux voitures... Il dit "bonjour" aux gens dans la rue, c'est très amusant de les voir si surpris. Et il dit "au revoir" quand les gens s'en vont, quand il va à la sieste ou quand, couché, il a décidé que, c'est bon, il va dormir... Pour me signifier de partir, quoi.

Très très poli, ce garçon.

Il n'y a qu'une seule chose qu'il a bien appris de moi : il dit très bien "putain".

vendredi 24 octobre 2014

VP ami ou ennemi du porte monnaie ?

"VP ?" Qu'est-ce que "VP", me direz vous. C'est le petit nom du site Vente Privée qui me ruine actuellement.

Comment ça marche ?
1/ Il faut s'inscrire (Merci à ma Tigrette de m'avoir parrainée).
2/ Vous recevez dans votre boite mail, tous les jours, une liste de 10 à 15 marques qui seront proposées dès le lendemain pour quelques jours.
3/ Vous vous connectez tous les jours pour voir les offres "one day" qui ne durent qu'une seule journée.
4/ Vous écumez les offres et hallucinez sur les prix.
5/ Vous remplissez vous premier panier.
6/ Vous payez et ENREGISTREZ votre carte bleue pour les achats futurs.
...
GAME OVER, vous avez perdu.

Plus sérieusement, je n'ai PAS enregistré ma CB, je suis ok pour acheter en ligne, mais il y a des limites, quand même.
Mais pour le reste, je suis faible.

Bien sûr, cette cocotte en fonte, ça faisait des mois qu'on en rêvait et à 175€ quand ça en vaut plus de 250€ partout, on a craqué et on est bien content de l'avoir.
Bien sûr, cette robe Desigual que je peux mettre même enceinte et que je pourrais même utiliser pour allaiter, elle est trop belle. Surtout que j'ai pris en même temps un sac pour remplacer le mien qui était déchiré. J'en avais besoin.
Bien sûr, L'Homme avait besoin d'un ponceuse, il est en train de faire des travaux (la nouvelle chambre) et a plein d'idées d'améliorations à faire à la maison... Et 99€, c'est pas cher, hein ?
Bien sûr, des vraies lampes en LED pour le salon, qui éclairent pour de vrai, à mettre à la place de ce gros luminaire qui éclaire rien, c'était dans notre liste de trucs à acheter depuis un moment. En plus, des LEDs à ce prix là, c'est génial (160€ les deux lampes !).
Bien sûr, une petite tablette 7" à 65€ c'est trop le pied.
Bien sûr, l'ordi Vaio à 300€ au lieu de 750€ pour remplacer celui dont j'ai cassé l'écran cet été ça devenait nécessaire.
Et puis il faut ajouter tous les cadeaux de noël qui m'éviteront de faire les magasins pendant mon 9ème mois de grossesse ou avec un bébé de 15 jours, c'est génial !

Le soucis, c'est tout ça LE MÊME MOIS !
Copain banquier m'en veut un peu...

Mais je suis super sage, pourtant.
Pas de vêtements (à part la robe Desigual, mais ça compte pas, c'est Desigual) pour moi, gros ventre et allaitement à venir obligent.
Pas de vêtements pour La Tornade, j'ai déjà des tonnes et des tonnes de trucs.
Pas de vêtements pour Cosette, j'ai plein de trucs qui ont servi à La Tornade et on va certainement la noyer sous les tenues plus féminines vu que je n'en ai pas.
Pas de bijoux, je suis pas assez coquette pour ça.
Pas de chaussures, de toutes façons, ils ne font pas de 42.
Pas de vin, je bois pas en ce moment...
Pas de bouffe, le démon du diabète gestationnel me surveille.
Pas de voyages, je n'ai plus le droit de bouger à plus d'une demi-heure de chez moi.
Pas (trop) de jouets pour enfants, c'est bientôt la bourse aux jouets dans ma ville.
Pas de meubles, IKEA est mon ami.
...

Mais je regarde quand même, au cas où je trouve le super berceau que je n'ai pas encore, ou des chaussures pour La Tornade (qui a déjà dégommé celles que j'ai achetées il y a 6 semaines...), ou des idées de cadeaux de noël à un prix abordable...
Ou tout autre accessoire dont je n'ai pas besoin...
Oups.

jeudi 23 octobre 2014

Pourquoi Violette ?

Et oui, c'est un nom de plume. Je cherche du boulot, ça ferait tâche que des employeurs potentiels tombent sur un blog plutôt que son mon linkedin, quand même, non ?

Ceux qui me connaissent le savent, je ne jure que par le violet.

La chambre actuelle de La Tornade est blanche et violette. D'ailleurs, son faire-part de naissance était violet aussi. Et puis ma robe de mariée était blanche avec des déco violettes, aussi. Les couleurs du mariage étaient violet et turquoise (L'Homme a eu le droit d'avoir son mot à dire, quand même). Je cherche toujours des vêtements violets dans les rayons des magasins (que ça soit pour L'Homme, La Tornade ou moi). Dans la short-list des prénoms pour Cosette, il y avait Myrtille et Prune (pas Violette, parce que c'est un prénom déjà porté par l'un de mes proches).

Mais ça date de bien avant.

Pourquoi, comment, je ne sais pas, mais je n'ai jamais été fan du rose (même gamine, il me semble) alors que j'aime le violet depuis longtemps, longtemps, longtemps.
D'aucuns prétendent que c'est du rose sale. Ca me vexe. D'aucun me disent que parme, lilas, aubergine, c'est kif-kif. Je ne suis pas d'accord.

Si je dois choisir entre deux paires de boucle d'oreille ou entre deux t-shirts, je prendrais toujours le violet. C'est ainsi.
C'est un peu de moi, quoi.

Du coup, quand il a fallu que je choisisse un pseudo pour créer ce blog, je me suis penchée sur mes anciens pseudos (j'ai une longue vie sur internet, mais dans d'autres univers)... Et aucun n'allaient, aucun n'exprimait ce que je voulais mettre dans ce blog, aucun ne correspondait à l'image que je veux montrer de moi ici. Aucun ne correspondait à la maman que je suis, ils étaient tous liés à des univers et des moments de ma vie qui ne pouvaient être transposés ici. Donc j'ai choisi un nouveau nom. Et Violette s'est imposé.

Quant à "Nuances de", ça fait référence à un livre qui a beaucoup fait parlé de lui et que je n'ai pas lu (peut-être le devrais-je). On va dire que c'est "faute de mieux", car, comme à mon habitude, j'ai un peu créé ce blog sur un coup de tête, sans y avoir réfléchis plus que ça... Alors quand blogger m'a demandé un nom de blog, j'ai du en trouver un dans l'instant... Voilà, quoi. Faut être indulgents avec moi, hein.

Bon, à part ça, je déteste le vert.

mercredi 22 octobre 2014

Fille et Garçon

Les gens regardent-ils mon fils bizarrement quand il se balade dans la rue avec sa poussette ? Je ne me rends pas bien compte. Je crois. Mais est-ce seulement parce qu'à deux ans (et en faisant plus), il ne sait pas encore bien la diriger et passe son temps à partir dans tous les sens. Ou est-ce parce qu'un garçon avec un jouet "de fille", ça dérange ?

Pour son premier noël, nous lui avons offert un poupon. Pourquoi étais-je stressée par la réaction des adultes lorsque La Tornade aurait déballé son cadeau alors que j'étais certaine que ça lui ferait plaisir ? Et cette année, nous avons demandé une cuisinière pour lui. Il aime jouer avec les aliments en plastique et les mini gamelles en métal, il a l'image d'un homme qui cuisine à la maison, mettre les plats dans un faux four et les servir à son poupon, rien de plus normal pour lui. Alors pourquoi dans les magasines qui inondent nos boites aux lettres en ce moment, les cuisinières sont-elles forcément ROSES et classées comme "pour les filles" ? On commence à voir des garçons sur les cartons de ces produits là, mais cela arrivera-t-il un jour pour les produits présentés à côté (et que je trouve juste hallucinants) : les aspirateurs, les tables à repasser...

La Tornade a un poupon garçon avec une casquette cloutée en cuir (trouvé dans une brocante) et une poussette bleue et grise (trouvée, aussi, dans une brocante). Je n'ai aucune idée d'où ils venaient, je ne trouve que des filles blondes à tenues roses dans les magasines de poupées... Chez nous, La Tornade a d'avantage de jouets considérés comme "fille" que comme "garçon". Très peu de petites voitures mais des ustensiles de cuisine et une poussette. Mais chez ma mère, l'équilibre est restauré : il joue principalement avec des voitures et des trains, là bas.

Je suis assez révoltée contre cette ségrégation des sexes. Pourquoi les garçons devraient-ils jouer à la guerre et aux voitures pendant que les filles s'occupent des poupées et du ménage ? Et que penser des valisettes de maquillage estampillées "dès 5 ans" ?
J'avais déjà remarqué (et lu sur le sujet) que les vêtements pour filles, en particulier les chaussures, sont moins confortables et moins pratiques pour le quotidien d'un enfant que ceux pour garçons, mais devant les jouets de noël, je ne sais que dire...

A propos de vêtements, on m'offre déjà, pour Cosette (pas encore née) des robes en 3 mois. Avez vous déjà vu un bébé en robe qui n'ait pas celle-ci au niveau des aisselles ? Quand on porte l'enfant, on ne voit plus que le collant et la couche et quand on l'attache dans le transat, c'est pareil. Et pourtant on me dit que "à cet âge on commence à différencier fille et garçon". Vous aimeriez, vous, être trimbalé toute la journée la culotte à l'air ? Et qu'en est-il au moment du quatre pattes ? Vous avez déjà essayé de marcher à quatre pattes en robe dans l'herbe ? Le bon vieux pantalon qui protège les genoux et ne bloque pas le mouvement est quand même nettement mieux, non ?

Bien sûr (pourquoi est-ce si évident ?), Cosette portera des petites robes pour faire plaisir aux mamies et amis, elle aura des vêtements roses (parce que je ne vais pas jeter tout ce qu'on m'offre, quand même) et certainement des jouets de filles... Bien sûr, je vais sûrement craquer sur une ou deux tenues très kawai et, surtout, violette parce que j'ai été très frustrée de ne pas trouver de tenues violettes sans fleurs et strass pour La Tornade... Mais j'espère quand même réussir à lutter contre l'image du bébé-poupée. Cosette, comme La Tornade, sera principalement en pyjama les premiers mois. Je ne vois pas l'intérêt de lui imposer des changements complexes de vêtements alors qu'elle passera son temps à pioncer.

Je continuerai à offrir des jouets "de fille" à mon fils et j'espère sincèrement que ma fille jouera avec des ballons et des petites voitures. Heureusement, L'Homme partage mon avis (je vous laisse imaginer l'expression de la belle-mère quand nous avons offert une tracto-pelle en bois à sa nièce de 2 ans...).

L'une de mes amies m'a dit qu'elle ne pourrait pas offrir des jouets de fille à son fils, que ça serait mal vu par la belle-famille et tout, mais qu'il pourrait jouer à ce qu'il veut à la crèche et à l'école, non ? Pourtant, j'ai bien l'impression que la ségrégation fille/garçon est justement accentuée à ce moment là. Nous n'y sommes pas encore, nous verrons bien.
J'espère que La Tornade ne jettera pas sa poupée dans un an en me disant que "c'est un jouet de fille, ça, maman !"

samedi 18 octobre 2014

Aquatique

Ce matin, bébé-nageurs !

Plusieurs mamans m'avaient parlé de cette activité et, aimant beaucoup l'eau (je fais ma préparation à l'accouchement en piscine), j'avais bien envie d'essayer. Mais finalement, en presque deux ans, je n'avais jamais réussi à m'imposer un temps pour aller à la piscine. Alors bien, sûr, je fais ça à 7 mois 1/2 de grossesse, c'est plus drôle.

Heureusement, L'Homme a répondu présent et préféré la piscine à la peinture (qui est, du coup, une fois encore repoussée). Nous sommes donc partis de bon matin (9h45) vers la piscine.

La Tornade était ravi. Il a découvert la mer et la piscine cet été pendant les vacances, autant dire que c'est tout récent. Et comme sa maman, il adore ça. Il répétait donc "piscine" en boucle depuis hier soir (quelle idée, aussi, de le prévenir à l'avance de ce qu'on va faire...).

Arrivée sur place, l'accès à l'activité coûte 16€ ! Pour 45 minutes dans l'eau, nous annonce-t-on. Mais bon, on peut entrer à deux accompagnants et je veux tester... On passe le portillon et on tourne un peu avant de trouver les cabines "familles" qui étaient devant l'entrée. Bien sûr.

La Tornade et moi sommes déjà en maillot. Mais d'un coup, il ne sait plus enlever son pantalon et ses chaussettes tout seul, il faut que maman le fasse... Déshabillage rapide, donc, pendant que l'Homme se change. Puis, dès que notre vigilance baisse et qu'il se met à explorer la cabine, La Tornade s'assure qu'il comprend bien comment on ouvre les portes en grand... Heureusement, son père était déjà en maillot.

Nous choisissons un casier. En faut-il un ? En faut-il deux ? Il faut le bracelet pour fermer et nous n'avons qu'un seul bracelet, on va essayer avec un seul casier. On pousse un peu, ça rentre... Mais comment ça ferme ce truc ? Appuyer sur le boutons, passer le bracelet devant, attendre le "clic"... Quel clic ? Un essai, deux essais, trois essais, je demande à un voisin, notre bracelet ne semble pas vouloir fonctionner. J'abandonne L'Homme à la surveillance de nos affaires et de La Tornade qui trouve que les casiers sont juste à sa taille et que ça fait une super cachette et je retourne à l'accueil en maillot.

Un monsieur se dévoue et sa collègue lui donne un objet étrange en précisant "c'est un nouveau bracelet, faut le configurer"... Et elle n'aurait pas pu y penser avant ? Deux adultes et un enfant, ça n'a pas besoin de casier, c'est évident ! Je garde mon calme, ce n'est pas grave... Mais bon, quand même, quoi. Le bracelet est passé dans la machine magique et là, bien sûr, ça ferme parfaitement bien !

Direction les douches. La Tornade qui d'habitude refuse qu'on lui mouille la tête dans le bain est ravi de se mettre dans le jet. Puis entrée dans les lieux. C'est où ? C'est quand ? C'est encadré ? Aucune info. Dans le doute, on met La Tornade et son père dans la pataugeoire et on demande au maître nageur qui me regarde comme si j'étais une demeurée en m'indiquant que c'est dans le petit bain.

Il nous faudra bien un quart d'heure pour comprendre qu'en fait c'est pas du tout un cours ou un truc dans le genre. Il y a plein de matériel (une cabane flottante, des tapis en mousse, un toboggan, une cage à poule...) et on fait ce qu'on veut. La Tornade, lui, a bien compris le fonctionnement du toboggan (ça sert à quoi les escaliers pour rentrer dans l'eau ?). Peur d'immerger la tête, il ne connait pas. On fini par lui fixer une frite sous les bras comme une bouée (à l'aide d'un astucieux morceau de mousse dans lequel on peut passer les deux extrémités de la frite) en nous inspirant d'autres enfants. La Tornade tourne dans tous les sens, boit un peu la tasse, mais semble content. Il monte dans la cabane, il attrape des anneaux et des balles (qu'il nous jette dessus) et, petit à petit, il arrive à se déplacer sans être accroché à nous.

Finalement, après qu'elle soit venue faire une risette à La Tornade, je me rends compte qu'une jeune femme passe d'enfant en enfant pour s'assurer que tout va bien. Ca fait plus d'une demi-heure que nous sommes dans l'eau et je repère enfin le maître nageur qui supervise l'activité. Alors qu'elle erre dans le bassin, je commence à discuter avec elle. J'apprends que c'est "has been" les bébé-nageurs en mode directif, maintenant ça se fait comme ça : en toute liberté, chacun assumant ses risques... Elle, elle est là pour donner des conseils d'évolution de la découverte de l'eau si on en a besoin. Sur ses mots, La Tornade saute dans l'eau depuis la cabane flottante et se raccroche de justesse à un rebord en mousse pour ne pas se retrouver la tête en bas.

Sur les conseils de la jeune femme, on teste la cage à poule sans aucune équipement. Exit la frite à laquelle il commençait à s'habituer pour se déplacer. Il s'amuse, il est content. J'arrête pas d'avoir l'impression qu'il garde la tête trop longtemps dans l'eau pendant que l'Homme, lui, trouve que j'interviens toujours trop vite...

Finalement, c'est l'heure. Les jeux sont rangés, ne reste plus que l'eau et le petit bassin... Je suis pas sûre que les accessoires valaient le surplus par rapport à l'entrée normale, mais c'est quand même bien pratique. L'Homme n'est pas motivé pour partir et La Tornade semble avide de nouvelles noyades.

Nous restons encore un quart d'heure, une demi heure...
Pendant laquelle La Tornade, privé de tout accessoire goûte d'avantage encore l'eau de la piscine. Finalement, il lâche un rot tonitruant tellement il est repu de chlore. Nous décidons d'un commun accord de revenir vers le bord à 75cm de profondeur plutôt que de rester à 1m20. Il teste alors la montée et la descente des marches pendant encore un quart d'heure puis le mouvement de replis est lancé. Motivation du petit moyenne, motivation de Violette élevée. Le père suit.

La deuxième douche est moins aisée que la première. Surtout parce que La Tornade teste le savon mis à disposition. Très bonne idée, d'ailleurs, c'est bien pratique... Sauf pour un enfant qui s'en met consciencieusement dans les yeux. Il a fallu lui courir après et le forcer à remettre la tête sous l'eau (forcément, à ce moment là, il ne voulait plus) pour rincer tout ça.

La fatigue aidant, La Tornade est de moins en moins conciliant. Il ne veut pas sortir des douches, il ne veut pas se sécher, il ne veut pas changer la couche, il ne veut pas... Il veut juste s'enfermer dans les casiers, ça, ça n'a pas changé. Heureusement, il y a un objet magique dans le sac : le paquet de gâteaux !
Grâce au paquet de gâteaux, l'enfant sec et en couche reste assis sur son banc dans la cabine famille pendant que ses parents se sèchent et se changent en ayant le ventre qui se tord d'envie face aux dits gâteaux à priori réservés au garnement. Bon, dans les faits, on a du en manger tous autant. Une fois habillé et en chaussures, La Tornade vérifie qu'il sait toujours ouvrir les portes de la cabine (de préférence pour se diriger vers l'espace SANS chaussures). Mais maman veille au grain et la courses dans les couloirs des casiers en chaussettes sur sol mouillé est évitée. J'envoie les hommes vers la sortie histoire d'avoir le temps de finir de me rhabiller. Mettre chaussettes et chaussures à 7 mois de grossesse, ce n'est pas forcément le plus facile...

Bien sûr, La Tornade ne veut pas rentrer, ne veut pas être attaché dans son siège (il ne veut même pas s'y asseoir). En rentrant, il chouine beaucoup... Il mangera peu, demandera un bib alors qu'il n'en prend plus le midi depuis des mois... Et nous fera une super sieste !

C'est au moins ça de gagné.

vendredi 17 octobre 2014

Il faut un début à tout

Ca me prend comme ça, on verra si je tiens la distance. J'aimerai bien.

Mais je ne sais pas encore trop ce que je vais raconter ici. C'est un test, je n'ai jamais tenu de blog. Et pourtant, je prends plaisir à en lire depuis quelques années.
Ca a commencé quand j'étais enceinte de La Tornade, j'ai découvert une blogueuse dont j'ai adoré le style. Et Maintenant, enceinte de Cosette, je découvre encore plus les "blogs de parents" et j'adore.
J'ai toujours aimé écrire. Enfin, j'aime écrire depuis une dizaine d'années. Lire tous ces blogs m'a donné envie de sauter le pas.

Cette année (2014) marque un grand tournant dans ma vie. Mais ce n'est pas le premier.
En 2008, j'ai quitté des études dans le paramédical pour me lancer dans la vente de manga (ma passion depuis longtemps).
J'ai créé Happy Manga en 2009. Le premier grand tournant.
La même année, je rencontrai l'homme idéal. Je ne voulais pas d'enfant, je cherchais juste à passer le temps... il voulait fonder une famille. On était sur la même longueur d'onde.
2012, deuxième année qui m'a beaucoup changée : La Tornade est né en décembre.
Mais 2014 cumule : nous nous sommes mariés en mars, j'ai fermé Happy Manga en juillet et Cosette devrait arriver avant la fin de l'année.
En 2015, je serai donc maman de deux enfants et je vais chercher un nouveau travail dans un domaine surement très différent de ce que j'ai fait jusqu'à présent... En attendant, j'essaie de me reposer.

Je ne pense pas être une maman extra-ordinaire. J'ai beaucoup lu pendant ma première grossesse. Isabelle Filiozat est l'une de mes références. J'essaie d'appliquer ses principes mais ce n'est pas évident tous les jours. Je ne suis pas d'une grande patience et La Tornade subit parfois mes foudres à mauvais escient. Je suis humaine, c'est tout. Bien sûr, j'aime mon (bientôt "mes") enfant, mais je ne suis pas de celles qui disent que leurs enfants sont le rayon de soleil de leur vie et qu'ils suffisent à leur bonheur. Je ne suis pas capable d'être mère au foyer et j'admire celles qui le sont. Pour moi, Ass Mat n'est pas un boulot génial. Pourtant, le moindre cri dans la nuit va me réveiller dans la seconde et je suis souvent la plus rapide à comprendre les besoins du petit (et les raisons de ses cris/pleurs).

Je ne pense pas être une working-mum extra-ordinaire. Jusqu'à présent, je travaillais à mon compte et de chez moi donc je pouvais adapter mes journées comme bon me semblait pour être là le soir, faire les courses en journée, prendre tel ou tel rdv... Je redoute un peu l'entrée dans le monde des salariées d'ici quelques mois. Et je vis avec l'utopie qu'on peut prendre du plaisir à travailler. D'ailleurs, je n'envisage pas d'accepter un poste qui ne me plaise pas. J'ai la chance que L'Homme (mon mari, désormais) suive ce modèle : il aime son travail. J'ai la chance aussi que ça soit un travail qui lui permette de subvenir à nos besoins ce qui me laisse le temps de choisir mon métier. Mais, bien que la vie de bureau m'inquiète un peu, je n'envisage pas de rester à la maison sans rien faire, j'ai besoin d'avoir d'autres responsabilités que de m'assurer que le frigo est plein et les draps propres.

Je suis heureuse de la vie que je mène. Mon mari participe à la maison, c'est lui qui conduit La Tornade chez la nounou le matin, c'est lui qui cuisine le soir. Je m'occupe de la gestion de fond de la maison (courses, linge, administration), mais le plus épuisant est délégué (2h/semaine de ménage + le repassage). Mon Schtroumpf est plutôt un super modèle bien qu'il soit débordant d'énergie (on a dû mal s'y prendre quelque part, il ne sait pas ce que veut dire "marcher"...) et qu'il commence à se réveiller de plus en plus tôt... Je n'ai pas une grande vie sociale mais ça me convient, j'ai une santé pour l'instant bonne même si ça ne durera peut être pas (j'en reparlerai peut être), j'ai une famille proche et qui me soutient...

J'ai 30 ans, je suis mariée, j'ai (presque) deux enfants. Oui, je suis heureuse de la vie que je mène... Et j'en envie d'en parler, de l'écrire. Avez vous envie de le lire ?

Les acteurs seront donc :
Violette (moi même)
L'Homme (mon mari)
La Tornade (ainé, né en dec 2012)
Cosette (cadette, attendue pour dec 2014)